C’est ce que j’aime chez Jon Stewart; son talent unique pour déballer le récit et personne ne le fait mieux et avec une telle passion. Cette interview ci-dessous n’est qu’une petite démonstration de cette superbe capacité et j’admire vraiment ce gars ; c’est quelqu’un que j’aimerais rencontrer un jour parce qu’il coche beaucoup de cases en tant qu’homme véritablement décent en mission; quelqu’un que vous pouvez apprendre de beaucoup, en particulier que nos visions du monde sont tout à fait compatibles. Mais en ignorant tout cela, la seule chose que je suis ressortie de cette interview est la suivante ;
il me semble que la majorité des politiciens (à travers la coquille isolée dans laquelle ils vivent/respirent c’est de l’air au jour le jour) ont été programmés de telle manière qu’ils suivent le chemin attendu en termes de vision de leur rôle au gouvernement et comment ils évaluent leur succès à y parvenir, indépendamment de choses stupides comme l’éthique, les valeurs ou l’impact de leurs décisions sur le public ou le véritable intérêt national qui transcende la politique des partis ou même les idéologies, qu’elles soient de gauche à droite ou du centre. Ils font partie d’une énorme machine sophistiquée conçue pour fournir des politiques à travers un modèle défini et peu de gens perdent le temps de se demander si ce modèle fonctionne pour le pays ou contre lui. Sommes-nous en train d’élire des dirigeants ou des suiveurs, et par extension, nos dirigeants sélectionnent-ils des personnes qualifiées pour diriger des départements ou sélectionnent-ils simplement des hommes/femmes “oui” pour suivre le modèle défini ? Pour moi, cela ne ressemble pas à un entretien avec un sous-secrétaire à la Défense, mais plutôt avec un administrateur qui cherche à impressionner mais qui manque de fondement / crédibilité pour y parvenir – le terme “fluff” semble approprié – tout cela n’a que peu de valeur. En fait, l’interview, au-delà de la démonstration du modèle de gouvernance médiocre suivi par de nombreux pays de l’alliance occidentale, a été une perte de temps totale ; mais encore une fois, c’était peut-être précisément le point soulevé. Si la démocratie doit survivre dans le futur, elle doit évoluer et évoluer rapidement car des adversaires attendent dans les coulisses pour transformer le monde d’une manière que nous ne voudrions pas voir.
Juste une pensée! Oh et au fait j’espère que vous aimez mon travail de retouche de la photo ci-dessus, qui se termine sur une note positive 🙂